Lundi, Mars 28 2011 19: 39

Collecte des ordures ménagères

Évaluer cet élément
(0 votes)

Dans de nombreux endroits, la collecte des ordures ménagères est effectuée par des employés municipaux. Dans d'autres, par des entreprises privées. Cet article donne un aperçu des processus et des dangers qui sont basés sur des observations et des expériences dans la province de Québec, Canada. Éditeur.

Vue d'ensemble

Outre les quelques travailleurs employés par les municipalités de la province de Québec, au Canada, qui ont leurs propres conseils de collecte des déchets, des milliers de ramasseurs de déchets et de chauffeurs sont employés dans des centaines d'entreprises du secteur privé.

De nombreuses entreprises privées dépendent, en totalité ou en partie, de grossistes qui louent ou possèdent des camions et sont responsables des collecteurs qui travaillent pour eux. La concurrence dans le secteur est élevée, car les contrats municipaux sont attribués au plus bas soumissionnaire et il y a un roulement annuel régulier des entreprises. La forte concurrence se traduit également par des taux de collecte des déchets domestiques faibles et stables, et la collecte des déchets représente la plus faible proportion des taxes municipales. Cependant, à mesure que les décharges existantes se remplissent, les coûts d'enfouissement augmentent, obligeant les municipalités à envisager des systèmes intégrés de gestion des déchets. Tous les travailleurs municipaux sont syndiqués. La syndicalisation des travailleurs du secteur privé a commencé dans les années 1980 et 20 à 30 % d'entre eux sont maintenant syndiqués.

Processus de travail

La collecte des déchets est un métier dangereux. Si l'on reconnaît que les camions à ordures s'apparentent à des presses hydrauliques, il s'ensuit que la collecte des déchets s'apparente à travailler sur une presse industrielle mobile dans des conditions bien plus exigeantes que celles rencontrées dans la plupart des usines. Dans la collecte des déchets, la machine circule dans le trafic en toutes saisons et les ouvriers doivent l'alimenter en courant derrière elle et en y jetant des objets irréguliers de volume et de poids variables, contenant des objets invisibles et dangereux. En moyenne, les collecteurs traitent 2.4 tonnes de déchets par heure. L'efficacité des opérations de collecte des déchets dépend entièrement des déterminants de la cadence et du rythme de travail. La nécessité d'éviter la circulation aux heures de pointe et les files d'attente sur les ponts crée des contraintes de temps aux points de collecte et pendant le transport. La vitesse est à nouveau importante lors du déchargement dans les décharges et les incinérateurs.

Plusieurs aspects de la collecte des déchets influencent la charge de travail et les risques. Premièrement, la rémunération est forfaitaire, c'est-à-dire que le territoire prévu par contrat doit être entièrement débarrassé des ordures ménagères le jour de la collecte. Comme le volume de déchets dépend des activités des résidents et varie d'un jour à l'autre et d'une saison à l'autre, la charge de travail varie énormément. Deuxièmement, les travailleurs sont en contact direct avec les objets et déchets collectés. Ceci est assez différent de la situation dans les secteurs commerciaux et industriels de la collecte des déchets, où les conteneurs remplis de déchets sont collectés soit par des camions à chargement frontal équipés de chariots élévateurs automatisés, soit par des camions à benne basculante. Cela signifie que les travailleurs de ces secteurs ne manipulent pas les conteneurs de déchets et ne sont pas en contact direct avec les déchets. Les conditions de travail de ces collecteurs ressemblent donc davantage à celles des chauffeurs d'ordures ménagères qu'à celles des collecteurs d'ordures ménagères.

La collecte résidentielle (également appelée collecte domestique) est en revanche essentiellement manuelle et les ouvriers continuent de manipuler une grande variété d'objets et de contenants de taille, de nature et de poids variables. Quelques municipalités suburbaines et rurales ont mis en place une collecte semi-automatisée, impliquant l'utilisation de poubelles mobiles d'ordures ménagères et de collecteurs à chargement latéral (figure 1). Cependant, la plupart des ordures ménagères continuent d'être collectées manuellement, en particulier dans les villes. La principale caractéristique de ce travail est donc un effort physique important.

Figure 1. Collecteur de déchets automatique à chargement latéral.

PGS100F1

Entreprise de fabrication de Pak Mor

Dangers

Une étude comportant des observations et des mesures sur le terrain, des entrevues avec la direction et les travailleurs, l'analyse statistique de 755 accidents du travail et l'analyse de séquences vidéo a révélé plusieurs dangers potentiels (Bourdouxhe, Cloutier et Guertin 1992).

Charge de travail

En moyenne, les collecteurs de déchets traitent chaque jour 16,000 500 kg répartis sur 550 points de collecte, soit une densité de collecte de 6 kg/km. La collecte prend près de 2.4 heures, soit 11 tonnes/heure, et nécessite 9 km de marche pendant une journée de travail totale de 4.6 heures. La vitesse moyenne de collecte est de 30 km/h, sur un territoire de près de 13 km de trottoirs, rues et ruelles. Les temps de repos sont limités à quelques minutes en équilibre précaire sur la plate-forme arrière ou, dans le cas des chauffeurs-ramasseurs de camions à chargement latéral, au volant. Cette charge de travail exigeante est exacerbée par des facteurs tels que la fréquence des montées et descentes de camion, la distance parcourue, les modes de déplacement, l'effort statique nécessaire pour maintenir son équilibre sur la plate-forme arrière (force minimale de 23 kg), la fréquence des manutentions opérations par unité de temps, la variété des postures requises (mouvements de flexion), la fréquence des mouvements de lancers et de torsions du tronc et le taux élevé de collecte par unité de temps dans certains secteurs. Le fait que la norme de poids adaptée pour la manutention manuelle de l'Association française de normalisation (AFNOR) ait été dépassée dans 3.0 % des déplacements observés est un témoignage éloquent de l'impact de ces facteurs. Si l'on tient compte des capacités des ouvriers (établies à 1.9 tonnes/heure pour les camions à chargement arrière et 37 tonne/heure pour ceux à chargement latéral), la fréquence de dépassement de la norme AFNOR s'élève à XNUMX %.

Diversité et nature des objets manipulés

La manipulation d'objets et de contenants de poids et de volume variables interrompt la fluidité des opérations et brise les rythmes de travail. Les objets de cette catégorie, souvent cachés par les résidents, comprennent les objets lourds, gros ou volumineux, les objets tranchants ou pointus et les matières dangereuses. Les dangers les plus fréquemment rencontrés sont répertoriés dans le tableau 1.

 


Tableau 1. Objets dangereux retrouvés dans les collectes d'ordures ménagères.

Verre, vitres, tubes fluorescents

Acide de batterie, bidons de solvant ou de peinture, bombes aérosols, bouteilles de gaz, huile moteur

Déchets de construction, poussière, plâtre, sciure, cendres de foyer

Morceaux de bois avec des clous dedans

Seringues, déchets médicaux

Déchets de jardin, herbe, pierres, terre

Meubles, électroménagers, autres gros ordures ménagères

Déchets pré-compactés (en copropriété)

Nombre excessif de petits contenants provenant de petites entreprises et de restaurants

Grandes quantités de déchets végétaux et animaux dans les secteurs ruraux

Sacs extra-larges

Contenants interdits (p. ex. sans poignées, poids excessif, barils d'huile de 55 gallons, barils à col mince, poubelles sans couvercle)

Petits sacs apparemment légers mais en fait lourds

Nombre excessif de petits sacs

Sacs et boîtes en papier qui se déchirent

Tous les déchets qui sont cachés en raison de leur poids excessif ou de leur toxicité, ou qui surprennent des travailleurs non préparés

Conteneurs commerciaux qui doivent être vidés avec un système improvisé, souvent inapproprié et dangereux


 

Les travailleurs sont grandement aidés par le fait que les résidents trient les déchets dans des sacs à code couleur et des poubelles domestiques mobiles qui facilitent la collecte et permettent un meilleur contrôle du rythme et de l'effort de travail.

Conditions climatiques et nature des objets transportés

Les sacs en papier mouillés et les sacs en plastique de mauvaise qualité qui se déchirent et éparpillent leur contenu sur le trottoir, les poubelles gelées et les bacs domestiques coincés dans les bancs de neige peuvent causer des accidents et des manœuvres de récupération dangereuses.

Horaire de travail

La nécessité de se précipiter, les problèmes de circulation, les voitures garées et les rues bondées peuvent tous contribuer à des situations dangereuses.

Dans le but de réduire leur charge de travail et de maintenir un rythme de travail élevé mais constant face à ces contraintes, les travailleurs tentent souvent d'économiser du temps ou des efforts en adoptant des stratégies de travail qui peuvent être hasardeuses. Les stratégies les plus couramment observées consistaient à donner des coups de pied dans des sacs ou des cartons vers le camion, à zigzaguer sur la route pour récupérer des deux côtés de la rue, à saisir des sacs pendant que le camion est en mouvement, à porter des sacs sous le bras ou contre le corps, à utiliser la cuisse pour faciliter le chargement des sacs et des poubelles, ramassage à la main des déchets éparpillés au sol et compactage manuel (poussée des déchets débordant de la trémie avec les mains lorsque le système de compactage est incapable de traiter la charge assez rapidement). Par exemple, dans la collecte périurbaine avec un camion à chargement arrière, près de 1,500 XNUMX situations ont été observées par heure pouvant entraîner des accidents ou augmenter la charge de travail. Ceux-ci comprenaient :

  • 53 monte et descend de la plate-forme arrière du camion
  • 38 courses courtes
  • 482 mouvements de flexion
  • 203 lancers
  • 159 mouvements de torsion
  • 277 actions potentiellement dangereuses (dont 255 stratégies de travail visant à réduire la charge de travail en économisant du temps ou des efforts)
  • 285 cas d'augmentation de la charge de travail, dont 11 activités de récupération après incident
  • 274 objets ou contenants dangereux ou lourds.

 

La collecte avec des camions à chargement latéral (voir figure 1) ou des petits bacs domestiques mobiles réduit la manipulation d'objets lourds ou dangereux et la fréquence des situations pouvant entraîner des accidents ou une augmentation de la charge de travail.

Utilisation de la voie publique

La rue est le lieu de travail des collectionneurs. Cela les expose à des dangers tels que la circulation automobile, l'accès bloqué aux poubelles des résidents, l'accumulation d'eau, de neige, de glace et les chiens du voisinage.

Véhicules

Les camions à chargement arrière (figure 2) ont souvent des marches excessivement hautes ou peu profondes et des plates-formes arrière difficiles à monter et rendent les descentes dangereusement similaires à des sauts. Des mains courantes trop hautes ou trop proches de la caisse du camion ne font qu'aggraver la situation. Ces conditions augmentent la fréquence des chutes et des collisions avec les structures adjacentes à la plate-forme arrière. De plus, le bord supérieur de la trémie est très haut et les travailleurs de petite taille doivent dépenser de l'énergie supplémentaire pour y soulever des objets depuis le sol. Dans certains cas, les travailleurs utilisent leurs jambes ou leurs cuisses comme support ou comme puissance supplémentaire lors du chargement de la trémie.

Figure 2. Camion compacteur fermé à chargement arrière.

PGS100F2

National Safety Council (US) La lame du packer descend à quelques centimètres du bord de la plate-forme. La lame a la capacité de couper des objets saillants.

Les caractéristiques des camions à chargement latéral et les opérations liées à leur chargement entraînent des mouvements répétitifs spécifiques susceptibles de causer des problèmes musculaires et articulaires au niveau de l'épaule et du haut du dos. Les chauffeurs-collecteurs de camions à chargement latéral ont une contrainte supplémentaire, car ils doivent faire face à la fois à la fatigue physique de la collecte et à la fatigue mentale de la conduite.

Équipement de protection individuelle

Si la valeur théorique des EPI est indiscutable, elle peut néanmoins s'avérer insuffisante en pratique. Concrètement, le matériel peut être inadapté aux conditions dans lesquelles s'effectue la collecte. Les bottes, en particulier, sont incompatibles avec la faible hauteur utile des plates-formes arrière et le rythme de travail élevé nécessité par la manière dont la collecte est organisée. Des gants solides, résistants à la perforation mais flexibles sont précieux pour protéger contre les blessures aux mains.

Organisation du travail

Certains aspects de l'organisation du travail augmentent la charge de travail et, par extension, les risques. Comme dans la plupart des situations au forfait, le principal avantage pour les travailleurs de ce système est la possibilité de gérer leur temps de travail et de gagner du temps en adoptant un rythme de travail rapide comme bon leur semble. Cela explique pourquoi les tentatives, fondées sur des considérations de sécurité, de ralentir le rythme de travail ont échoué. Certains horaires de travail dépassent les capacités des travailleurs.

Le rôle des myriades de variations de comportement des habitants dans la création de risques supplémentaires mérite à lui seul une étude. Déchets interdits ou dangereux savamment dissimulés dans les ordures ménagères, contenants hors normes, objets trop volumineux ou lourds, désaccords sur les heures de collecte, non-conformité à la réglementation, multiplient les risques et les risques de conflits entre riverains et collecteurs. Les ramasseurs sont souvent réduits à un rôle de « police des ordures », d'éducateurs et de tampons entre les communes, les entreprises et les habitants.

La collecte des matériaux destinés au recyclage n'est pas sans poser de problèmes malgré une faible densité de déchets et des taux de collecte très inférieurs à ceux de la collecte traditionnelle (à l'exception de la collecte des feuilles pour le compostage). La fréquence horaire des situations pouvant entraîner des accidents est souvent élevée. Il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un nouveau type de travail pour lequel peu de travailleurs ont été formés.

Dans plusieurs cas, les travailleurs sont obligés d'accomplir des tâches aussi dangereuses que de monter sur la boîte de compactage du camion pour entrer dans les compartiments et déplacer des piles de papier et de carton avec leurs pieds. Plusieurs stratégies de travail visant à accélérer le rythme de travail ont également été observées, par exemple, retrier à la main les matières à recycler et retirer les objets de la boîte de recyclage et les porter au camion, plutôt que de porter la boîte au camion. La fréquence des accidents et des perturbations de l'activité normale de travail dans ce type de collecte est particulièrement élevée. Ces mésaventures résultent de travailleurs effectuant des activités ponctuelles qui sont elles-mêmes dangereuses.

Accidents du travail et prévention

La collecte des ordures ménagères est un métier dangereux. Les statistiques confirment cette impression. Le taux annuel moyen d'accidents dans cette industrie, tous types d'entreprises, camion et commerce, est de près de 80 accidents pour 2,000 8 heures de collecte. Cela équivaut à 10 travailleurs sur 1,000 victimes d'un accident au moins une fois par an. Quatre accidents se produisent pour 10 10 chargements de camions de 820 tonnes. En moyenne, chaque accident entraîne 74 jours de travail perdus et une indemnité d'accident de 100 $ (canadiens). Les indices de fréquence et de gravité des blessures varient selon les entreprises, avec des taux plus élevés observés dans les entreprises municipales (57 accidents/100 travailleurs contre 1992/2 travailleurs dans les entreprises privées) (Bourdouxhe, Cloutier et Guertin XNUMX). Les accidents les plus fréquents sont répertoriés dans le tableau XNUMX.

Tableau 2. Accidents les plus fréquents dans la collecte des ordures ménagères, Québec, Canada.

Blessure

Causes

Pourcentage d'accidents étudiés

Douleur au dos ou à l'épaule

Mouvements de lancer ou de torsion lors de la collecte des sacs

19

Blessures au dos

Efforts excessifs lors du levage d'objets

18

entorses de la cheville

Chute ou glissade en descendant du camion ou en se déplaçant à proximité

18

Mains, doigts, bras ou genoux écrasés

Heurt par des conteneurs ou des objets lourds, être pris entre le véhicule et les conteneurs, ou collisions avec une partie du véhicule ou des voitures en stationnement

18

Lacérations aux mains et aux cuisses de profondeur variable

Verre, clous ou seringues, se produisant pendant le chargement de la trémie

15

Eraflures et contusions

Contact ou collisions

5

Irritation des yeux ou des voies respiratoires

Poussières ou éclaboussures de liquides survenant lors de travaux à proximité de la trémie lors du compactage

5

Autre

 

2

 

Les collectionneurs souffrent généralement de lacérations aux mains et aux cuisses, les chauffeurs souffrent généralement d'entorses aux chevilles résultant de chutes lors des descentes de cabine et les chauffeurs-ramasseurs de camions à chargement latéral souffrent généralement de douleurs aux épaules et au haut du dos résultant de mouvements de lancer. La nature des accidents dépend également du type de camion, bien que cela puisse également être considéré comme le reflet des métiers spécifiques associés aux camions à chargement arrière et latéral. Ces différences sont liées à la conception des équipements, au type de déplacements requis ainsi qu'à la nature et à la densité des déchets collectés dans les secteurs où ces deux types de camions sont utilisés.

Prévention

Voici dix catégories dans lesquelles des améliorations pourraient rendre la collecte des ordures ménagères plus sûre :

  1. la gestion de la santé et de la sécurité (par exemple, le développement de programmes de prévention des accidents basés sur la connaissance des risques professionnels par les travailleurs et mieux adaptés aux tâches réelles)
  2. formation et embauche
  3. organisation du travail, organisation de la collecte et de la charge de travail
  4. véhicules
  5. formation et conditions de travail des auxiliaires, occasionnels et intérimaires
  6. contrats de collecte
  7. gestion publique
  8. collaboration entre les associations d'employeurs (municipales et privées), les travailleurs et les instances décisionnelles municipales ou régionales
  9. stabilité de l'effectif
  10. recherche sur les équipements de protection individuelle, l'ergonomie des chariots, la sous-traitance des jobbers et la sécurité.

 

Conclusion

La collecte des ordures ménagères est une activité importante mais dangereuse. La protection des travailleurs est rendue plus difficile lorsque ce service est sous-traité à des entreprises du secteur privé qui, comme dans la province de Québec, peuvent sous-traiter le travail à de nombreux petits grossistes. Un grand nombre de risques ergonomiques et d'accidents, aggravés par les quotas de travail, les conditions météorologiques défavorables et les problèmes locaux de rue et de circulation doivent être confrontés et contrôlés si l'on veut maintenir la santé et la sécurité des travailleurs.

 

Retour

Lire 9284 fois Dernière modification le Vendredi, Septembre 16 2011 15: 29

" AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : L'OIT n'assume aucune responsabilité pour le contenu présenté sur ce portail Web qui est présenté dans une langue autre que l'anglais, qui est la langue utilisée pour la production initiale et l'examen par les pairs du contenu original. Certaines statistiques n'ont pas été mises à jour depuis la production de la 4ème édition de l'Encyclopédie (1998)."

Table des matières

Références des services publics et gouvernementaux

Conférence américaine des hygiénistes industriels gouvernementaux (ACGIH). 1989. Lignes directrices pour l'évaluation des bioaérosols dans l'environnement intérieur. Cincinnati, Ohio : ACGIH.

Angerer, J, B Heinzow, DO Reimann, W Knorz et G Lehnert. 1992. Exposition interne à des substances organiques dans un incinérateur de déchets municipaux. Int Arch Occup Environ Santé ; 64(4):265-273.

Asante-Duah, DK, FK Saccomanno et JH Shortreed. 1992. Le commerce des déchets dangereux : peut-il être contrôlé ? Environ Sci Technol 26:1684-1693.

Beede, DE et DE Bloom. 1995. L'économie des déchets solides municipaux. Observateur de recherche de la Banque mondiale. 10(2):113-115.

Belin, L. 1985. Problèmes de santé causés par les actinomycètes et les moisissures en milieu industriel. Supplément Allergie 40:24-29.

Bisesi, M et D Kudlinski. 1996. Mesure des bactéries gram-négatives en suspension dans l'air dans des zones sélectionnées d'un bâtiment de déshydratation des boues. Présenté à l'American Industrial Hygiene Conference and Exposition, 20-24 mai, Washington, DC.

Botros, BA, AK Soliman, M Darwish, S el Said, JC Morrill et TG Ksiazek. 1989. Séroprévalence du typhus murin et de la fièvre boutonneuse dans certaines populations humaines en Egypte. J Trop Med Hyg. 92(6):373-378.

Bourdouxhe, M, E Cloutier et S Guertin. 1992. Étude des risques d'accidents dans la collecte des ordures ménagères. Montréal : Institut de recherche en santé de la sécurité du travail.

Bresnitz, EA, J Roseman, D Becker et E Gracely. 1992. Morbidité chez les travailleurs des incinérateurs de déchets municipaux. Am J Ind Med 22 (3):363-378.

Brophy, M. 1991. Programmes d'entrée en espace confiné. Bulletin de sécurité et de santé de la Fédération de lutte contre la pollution de l'eau (printemps):4.

Brown, JE, D Masood, JI Couser et R Patterson. 1995. Pneumopathie d'hypersensibilité due au compostage résidentiel : poumon du composteur résidentiel. Ann Allergy, Asthma & Immunol 74:45-47.

Clark, CS, R Rylander et L Larsson. 1983. Niveaux de bactéries gram-négatives, aspergillus fumigatus, poussières et endotoxines dans les usines de compostage. Appl Environ Microbiol 45:1501-1505.

Cobb, K et J Rosenfield. 1991. Programme municipal d'études à domicile sur la gestion du compost. Ithaca, NY : Institut de gestion des déchets de Cornell.

Cointreau-Levine, SJ. 1994. Participation du secteur privé aux services MSW dans les pays en développement : le secteur formel, Vol. 1. Washington, DC : Banque mondiale.

Colombi, A. 1991. Risques pour la santé des travailleurs de l'industrie de l'élimination des déchets (en italien). Med Lav 82(4):299-313.

Coughlin, SS. 1996. Justice environnementale : Le rôle de l'épidémiologie dans la protection des communautés non habilitées contre les risques environnementaux. Sci Total Environ 184:67-76.

Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS). 1993. Directives éthiques internationales pour la recherche biomédicale impliquant des sujets humains. Genève : CIOMS.

Cray, C. 1991. Waste Management Inc. : An Encyclopedia of Environmental Crimes and Other
Méfaits, 3e édition (révisée). Chicago, Illinois : Greenpeace États-Unis.

Crook, B, P Bardos et J Lacey. 1988. Usines de compostage des déchets domestiques comme source de micro-organismes en suspension dans l'air. In Aerosols: Their Generation, Behavior and Application, édité par WD Griffiths. Londres : Aerosol Society.

Desbaumes, P. 1968. Etude des risques inhérents aux industries de traitement des ordures et des eaux usées. Rev Med Suisse Romande 88(2):131-136.

Ducel, G, JJ Pitteloud, C Rufener-Press, M Bahy et P Rey. 1976. L'importance de l'exposition bactérienne chez les employés de l'assainissement lors de la collecte des ordures (en français). Soz Praventivmed 21(4):136-138.

Association néerlandaise de la santé au travail. 1989. Protocol Onderzoeksmethoden Micro-biologische Binnenluchtverontreinigingen [Méthodes de recherche sur la pollution biologique de l'air intérieur]. Rapport du groupe de travail. La Haye, Pays-Bas : Association néerlandaise de la santé au travail.

Emery, R, D Sprau, YJ Lao et W Pryor. 1992. Libération d'aérosols bactériens lors du compactage des déchets infectieux : Une évaluation initiale des risques pour les travailleurs de la santé. Am Ind Hyg Assoc J 53(5):339-345.

Gellin, GA et M. Zavon. 1970. Dermatoses professionnelles des travailleurs des déchets solides. Arch Environ Health 20(4):510-515.

Paix verte. 1993. Nous avons été eus! Les plastiques de Montréal déversés à l'étranger. Rapport de Greenpeace sur le commerce international de produits toxiques. Washington, DC : Informations publiques de Greenpeace.

—. 1994a. L'invasion des déchets en Asie : un inventaire de Greenpeace. Rapport de Greenpeace sur le commerce toxique. Washington, DC : Informations publiques de Greenpeace.

—. 1994b. Incinération. Inventaire Greenpeace des technologies toxiques. Washington, DC : Informations publiques de Greenpeace.

Gustavsson, P. 1989. Mortalité chez les travailleurs d'un incinérateur de déchets municipaux. Am J Ind Med 15(3):245-253.

Heida, H, F Bartman et SC van der Zee. 1975. Surveillance de l'exposition professionnelle et de la qualité de l'air intérieur dans une installation de compostage. Am Ind Hyg Assoc J 56(1): 39-43.

Johanning, E, E Olmsted et C Yang. 1995. Problèmes médicaux liés au compostage des déchets municipaux. Présenté à l'American Industrial Hygiene Conference and Exposition, 22-26 mai, Kansas City, KS.

Knop W. 1975. Sécurité du travail dans les installations d'incinération (en allemand) Zentralbl Arbeitsmed 25(1):15-19.

Kramer, MN, le vice-président Kurup et JN Fink. 1989. Aspergillose broncho-pulmonaire allergique d'un site de décharge contaminé. Am Rev Respir Dis 140:1086-1088.

Lacey, J, PAM Williamson, P King et RP Barbos. 1990. Micro-organismes aéroportés associés au compostage des déchets domestiques. Stevenage, Royaume-Uni : Warren Spring Laboratory.

Lundholm, M et R Rylander. 1980. Symptômes professionnels chez les travailleurs du compost. J Occup Med 22(4):256-257.

Malkin, R, P Brandt-Rauf, J Graziano et M Parides. 1992. Niveaux de plomb dans le sang chez les travailleurs des incinérateurs. Environ Res 59(1):265-270.

Malmros, P et P Jonsson. 1994. Gestion des déchets : Planification de la sécurité des travailleurs du recyclage. Gestion des déchets et récupération des ressources 1 : 107-112.

Malmros, P, T Sigsgaard et B Bach. 1992. Problèmes de santé au travail dus au tri des ordures. Gestion des déchets et recherche 10:227-234.

Mara, DD. 1974. Bactériologie pour les ingénieurs sanitaires. Londres : Churchill Livingstone.

Maxey, MN. 1978. Dangers de la gestion des déchets solides : problèmes bioéthiques, principes et priorités. Environ Health Perspect 27:223-230.

Millner, PD, SA Olenchock, E Epstein, R Rylander, J Haines et J Walker. 1994. Bioaérosols associés aux installations de compostage. Science et utilisation du compost 2:3-55.

Mozzon, D, DA Brown et JW Smith. 1987. Exposition professionnelle aux poussières en suspension dans l'air, au quartz respirable et aux métaux résultant de la manipulation, de la combustion et de l'enfouissement des déchets. Am Ind Hyg Assoc J 48(2):111-116.

Nersting, L, P Malmros, T Sigsgaard et C Petersen. 1990. Risque sanitaire biologique lié à la récupération des ressources, au tri des déchets recyclés et au compostage. Grana 30:454-457.

Paull, JM et FS Rosenthal. 1987. Chaleur contrainte et stress thermique pour les travailleurs portant des combinaisons de protection sur un site de déchets dangereux. Am Ind Hyg Assoc J 48(5):458-463.

Puckett, J et C Fogel 1994. Une victoire pour l'environnement et la justice : L'interdiction de Bâle et comment cela s'est passé. Washington, DC : Informations publiques de Greenpeace.

Rahkonen, P, M Ettala et moi Loikkanen. 1987. Conditions de travail et hygiène dans les décharges contrôlées en Finlande. Ann Occup Hyg 31(4A):505-513.

Robazzi, ML, E Gir, TM Moriya et J Pessuto. 1994. Le service de ramassage des ordures : risques professionnels contre atteintes à la santé (en portugais). Rev Esc Enferm USP 28(2):177-190.

Rosas, I, C Calderon, E Salinas et J Lacey. 1996. Micro-organismes aéroportés dans une station de transfert d'ordures ménagères. In Aerobiology, édité par M Muilenberg et H Burge. New York : Éditeurs Lewis.

Rummel-Bulska, I. 1993. La Convention de Bâle : Une approche globale pour la gestion des déchets dangereux. Document présenté à la Pacific Basin Conference on Hazardous Waste, University of Hawaii, novembre.

Salvato, JA. 1992. Génie de l'environnement et assainissement. New York : John Wiley et fils.

Schilling, CJ, IP Tams, RS Schilling, A Nevitt, CE Rossiter et B Wilkinson. 1988. Une enquête sur les effets respiratoires d'une exposition prolongée à la cendre de combustible pulvérisée. Br J Ind Med 45(12):810-817.

Shrivastava, DK, SS Kapre, K Cho et YJ Cho. 1994. Maladie pulmonaire aiguë après exposition aux cendres volantes. Coffre 106(1):309-311.

Sigsgaard, T, A Abel, L Donbk et P Malmros. 1994. Modifications de la fonction pulmonaire chez les travailleurs du recyclage exposés à la poussière organique. Am J Ind Med 25:69-72.

Sigsgaard, T, B Bach et P Malmros. 1990. Insuffisance respiratoire chez les travailleurs d'une usine de traitement des ordures. Am J Ind Med 17(1):92-93.

Smith, RP. 1986. Réponses toxiques du sang. Dans Casarett and Doull's Toxicology, édité par CD Klaassen, MO Amdur et J Doull. New York : Macmillan Publishing Company.

Soskolne, C. 1997. Transport international de déchets dangereux : commerce légal et illégal dans le contexte de l'éthique professionnelle. Bioéthique mondiale (septembre/octobre).

Spinaci, S, W Arossa, G Forconi, A Arizio et E Concina. 1981. Prévalence de l'obstruction bronchique fonctionnelle et identification des groupes à risque dans une population de travailleurs industriels (en italien). Med Lav 72(3):214-221.

Nouvelles de Southam. 1994. Interdiction d'exporter des déchets toxiques proposée. Journal d'Edmonton (9 mars):A12.

van der Werf, P. 1996. Bioaérosols at a Canadian composting facility. Biocycle (septembre) : 78-83.
Vir, AK. 1989. Commerce toxique avec l'Afrique. Environ Sci Technol 23:23-25.

Weber, S, G Kullman, E Petsonk, WG Jones, S Olenchock et W Sorensen. 1993. Expositions aux poussières organiques dues à la manipulation du compost : présentation de cas et évaluation de l'exposition respiratoire. Am J Ind Med 24:365-374.

Wilkenfeld, C, M Cohen, SL Lansman, M Courtney, MR Dische, D Pertsemlidis et LR Krakoff. 1992. Transplantation cardiaque pour cardiomyopathie terminale causée par un phéochromocytome occulte. J Heart Lung Transplant 11:363-366.